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Les vitamines et les oligo-éléments Une alimentation saine et équilibrée contribuera à la bonne santé de votre chien. Ses besoins nutritifs sont différents de ceux de l'humain, c'est pourquoi une alimentation exclusivement à base de restes de table ne convient pas. Chaque âge a des besoins différents, c'est la raison pour laquelle les croquettes (nourriture sèche) dans une marque donnée offrira les gammes pour tout âge. Ces aliments sont complets et apportent au chien tout ce dont il a besoin pour croître, vivre, mûrir puis vieillir. Ils également l'avantage d'être pratique en déplacement, sont moins onéreux que les aliments en boîtes, et plus faciles à transporter puis à éliminer. Si on tient à une nourriture fraîche, on peut offrir un repas de viande avec légumes et féculents et un deuxième repas dans la journée de croquettes. Le chien a besoin d'une certaine discipline et aime ses repas à heure fixe chaque jour. Il est toujours préférable de donner 2x/j. un repas qu'on enlèvera après 10 minutes même si le chien n'y a pas touché (il mangera au repas suivant). Pas d'exercice violent 2 h. après le repas ni 1/2h. avant ! Et on laissera en permanence de l'eau à disposition. Les vitamines et les oligo-éléments : Les vitamines et les oligo-éléments occupent tous un rôle primordial dans l'organisme. L'alimentation de votre animal doit être équilibrée pour répondre à ses besoins nutritionnels (taux de protéines, lipides, glucides, vitamines, oligo-éléments). Les professionnels (vétérinaires et nutritionnistes) recommandent les aliments préparés car ils apportent une alimentation saine et équilibrée, contenant tous les ingrédients nécessaires à la bonne santé des animaux et dans des proportions prédéfinies. GLUCIDES (sucres (glucose) et amidon) Le nombre de repas quotidiens à administrer à votre chien dépend principalement de son âge. Un chiot doit manger souvent pour compenser ses dépenses énergétiques et pour construire son corps, étant en pleine croissance. Il commence à consommer des aliments solides vers l'âge de six semaines. L'heure et le lieu des repas doivent être fixes afin que votre animal puisse réguler sa digestion. Un bol d'eau fraîche et souvent renouvelée doit constamment être à sa disposition. Evitez de faire courir votre chien les trois heures précédant et suivant les repas.
Les
besoins énergétiques: Le Professeur R. Wolter, de l'Ecole Nationale Vétérinaire de Maisons Alfort, s'est penché en 1985 sur les règles de base de l'alimentation canine. Il a ainsi édicté les "10 commandements" suivants : 1. Abreuvement : L'abreuvement du chien doit être suffisant. Une eau potable, fraîche, renouvelée, sera laissée en libre-service au chien, sachant que sa consommation moyenne est de 60 ml par kilogramme de poids corporel et par jour, et qu'elle augmente chez le chiot, la chienne qui allaite, sous climat chaud et en période de travail. 2. Respect des transitions alimentaires : Toute modification alimentaire doit se faire progressivement chez le chien, sur une semaine, afin de lui permettre de s'adapter aux plans gustatif, digestif et métabolique, et pour laisser le temps à sa microflore intestinale, beaucoup plus adaptée que celle de l'homme à ce que le chien mange, de se reconstituer spécifiquement pour digérer le nouvel aliment. 3. Des repas réguliers : Le chien n'est heureux que s'il reçoit chaque jour à la même heure, au même endroit, dans la même gamelle, le même aliment. Le nombre de repas sera à adapter à l'état physiologique du chien, qui sera pesé régulièrement. 4. Contrôle des quantités d'aliment distribuées : Calculées en fonction du besoin énergétique quotidien du chien et de la teneur en calories des aliments, les quantités distribuées chaque jour seront pesées régulièrement afin d'éviter toute dérive lente vers l'obésité. Elles seront adaptées à l'évolution du poids du chien. 5. Un régime équilibré : Qu'il soit familial ou industriel, l'aliment doit renfermer tous les nutriments dont le chien a besoin, apportés en quantités satisfaisantes, et dans des proportions adaptées à son format (petit, moyen ou grand chien), à son état physiologique (entretien, reproduction, sport), à son âge (chiot, adulte mature, chien âgé), voire à son état physiologique. 6. Le choix de l'aliment : Choisir d'alimenter son chien avec tel ou tel aliment n'est pas une décision anodine, et ce sont avant tout les critères d'équilibre nutritionnel qui doivent primer. Trois critères fondamentaux interviennent dans le choix du bon aliment pour un chien : son âge (chiot, adulte, adulte mature ou vieillissant), son niveau d'activité physique ou physiologique (actif, sportif, reproducteur), et son format (petit, moyen, grand). 7. Utilisation rationnelle de l'aliment : En effet, la manière de donner compte autant que ce que l'on donne. C'est ainsi qu'en cas d'utilisation d'aliments industriels, il est essentiel de suivre convenablement le mode d'emploi du fabricant. En alimentation familiale, certaines expressions doivent être bannies, car nulles et non avenues chez le chien : "je le nourris comme moi-même", "il mange ce qu'il veut", "il ne veut que cela". Enfin, déchets de table, friandises, sucres, gâteaux, chocolat ne feront pas partie de l'alimentation d'un chien (il vaut mieux utiliser de petites croûtes de fromage par exemple). 8. Une hygiène satisfaisante : Les aliments industriels offrent les meilleures garanties de salubrité hygiénique et, bien utilisés, ne présentent aucun risque d'intoxication alimentaire. Les boîtes entamées, les aliments frais ou décongelés seront conservés au froid, tandis que les croquettes seront maintenues dans leur sac refermé et dans un endroit sec. Si le chien ne finit pas son repas, les restes seront jetés et la gamelle nettoyée quotidiennement. 9. Contrôle des résultats individuels : L'efficacité du rationnement et son adaptation doivent être contrôlées chez le chien sur la base d'éléments aussi simples que l'évolution de son poids, la qualité de son poil et de ses excréments, ou encore son appétit et son comportement au quotidien. 10. Recours au vétérinaire : De par sa formation, le vétérinaire est aussi le diététicien du chien, que ce soit dans sa vie au quotidien ou lorsqu'il est malade. Pour manque d'appétit ou boulimie durables, amaigrissement ou alourdissement anormaux, diarrhées ou constipations persistantes, troubles physiques ou comportementaux préoccupants, et pour toutes les variations notables de la soif ou de l'appétit qui peuvent être des signes précurseurs d'une maladie générale méritant un examen approfondi.
- la composition du produit au dos sac doit avoir comme premier ingrédient de la viande. Il faut exclure tous les produits ayant comme ingrédients des sous-produits d'animaux ou lorsque les céréales sont en premier nommées, ainsi que les boîtes de conserves pour chien.
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