Son alimentation
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Les vitamines et les oligo-éléments 

Fréquence des repas

Les besoins énergétiques

Les 10 commandements

Reconnaître un bon produit

Une alimentation saine et équilibrée contribuera à la bonne santé de votre chien. Ses besoins nutritifs sont différents de ceux de l'humain, c'est pourquoi une alimentation exclusivement à base de restes de table ne convient pas. Chaque âge a des besoins différents, c'est la raison pour laquelle les croquettes (nourriture sèche) dans une marque donnée offrira les gammes pour tout âge. Ces aliments sont complets et apportent au chien tout ce dont il a besoin pour croître, vivre, mûrir puis vieillir. Ils également l'avantage d'être pratique en déplacement, sont moins onéreux que les aliments en boîtes, et plus faciles à transporter puis à éliminer. Si on tient à une nourriture fraîche, on peut offrir un repas de viande avec légumes et féculents et un deuxième repas dans la journée de croquettes.

Le chien a besoin d'une certaine discipline et aime ses repas à heure fixe chaque jour. Il est toujours préférable de donner 2x/j. un repas qu'on enlèvera après 10 minutes même si le chien n'y a pas touché (il mangera au repas suivant). Pas d'exercice violent 2 h. après le repas ni 1/2h. avant ! Et on laissera en permanence de l'eau à disposition.

Les vitamines et les oligo-éléments :

Les vitamines et les oligo-éléments occupent tous un rôle primordial dans l'organisme. L'alimentation de votre animal doit être équilibrée pour répondre à ses besoins nutritionnels (taux de protéines, lipides, glucides, vitamines, oligo-éléments). Les professionnels (vétérinaires et nutritionnistes) recommandent les aliments préparés car ils apportent une alimentation saine et équilibrée, contenant tous les ingrédients nécessaires à la bonne santé des animaux et dans des proportions prédéfinies.

GLUCIDES (sucres (glucose) et amidon)
Ils fournissent de l'énergie à l'organisme. Le foie et les muscles absorbent le glucose présent dans le sang pour les assembler en glycogène qui représente une forme de stockage de l'énergie chez les animaux. La digestion de l'amidon est un facteur à prendre en compte, en raison d'une activité amylasique faible chez le chien. Un traitement physico-chimique adapté permettra d'obtenir une digestibilité maximale de celui-ci. Les lipides (apportés par la matière grasse) forment la source concentrée et privilégiée d'énergie. Ils libèrent environ le double d'énergie par unité de poids comparé aux glucides. Ils sont indispensables à l'organisme non seulement pour leur rôle énergétique mais également pour leurs rôles plastiques et fonctionnels.

LIPIDES
Ils apportent ce que l'on appelle les A.G.E (Acides Gras Essentiels) acides gras polyinsaturés à chaîne longue ( C18 à C22), constituants de la structure membranaire des cellules, ils sont indispensables au maintien de celle-ci et au bon fonctionnement cellulaire, ils ont un rôle primordial sur la croissance, la beauté du poil et la préservation de l'épiderme, sur le fonctionnement hépatique et cardiaque, et également sur la fertilité et la coagulation.

PROTÉINES
Eléments essentiels de l'alimentation, elles ont pour rôle premier de fournir à l'organisme les éléments nécessaires à sa construction. Elles apportent les acides aminés nécessaires à la synthèse des protéines tissulaires de l'organisme, et à ce titre participent à la croissance et à l'entretien des tissus "maigres" : muscles, système nerveux et squelette. Parmi ces acides aminés, certains ne peuvent être synthétisés en quantité suffisante par l'organisme et doivent donc être apportés par l'alimentation, ce sont les acides aminés indispensables. Les acides aminés interviennent dans un grand nombre de cycles biochimiques indispensables à la vie. Par modification chimique, certains acides aminés sont transformés en molécules biologiques importantes intervenant dans les phases de croissance, de neurotransmission, de réactions allergiques et dans de nombreuses autres fonctions hormonales.

MINÉRAUX et VITAMINES
Ils sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme. Ils participent à de très nombreuses réactions métaboliques. Comme pour les autres ingrédients alimentaires, les excès se révèlent aussi dangereux que les carences, d'où l'importance d'un aliment bien adapté.
Essentielles à l'entretien des cellules, les vitamines remplissent de nombreuses fonctions. Elles aident à transformer les aliments en substances assimilables et participent à l'élaboration des cellules du sang, des hormones et de divers composants chimiques du système nerveux. Elles entrent dans de très nombreuses fonctions comme la vision, la croissance, la reproduction, la protection des cellules, la croissance des cellules sanguines et dans la quasi-totalité des réactions métaboliques et énergétiques. Les minéraux constituent la majeure partie du squelette et des dents. Ils servent à l'entretien du système immunitaire, à la coagulation du sang et au métabolisme de l'oxygène dans l'organisme. Ils assurent également le transport de l'énergie, l'équilibre hydrique, et ils entrent dans le métabolisme osseux et épidermique.

LES REPAS:

Le nombre de repas quotidiens à administrer à votre chien dépend principalement de son âge. Un chiot doit manger souvent pour compenser ses dépenses énergétiques et pour construire son corps, étant en pleine croissance. Il commence à consommer des aliments solides vers l'âge de six semaines. L'heure et le lieu des repas doivent être fixes afin que votre animal puisse réguler sa digestion. Un bol d'eau fraîche et souvent renouvelée doit constamment être à sa disposition. Evitez de faire courir votre chien les trois heures précédant et suivant les repas.

Fréquence des repas quotidiens
mois 1 - 3 4 - 7 8 - 18 18
repas 4 3 2 1

Les besoins énergétiques:

Ils varient d'un chien à l'autre selon :

La race
Les chiens de petite, moyenne ou grande race n'ont pas les mêmes besoins alimentaires. Par exemple, un chiot de petite race doit recevoir dans un petit volume ingéré une alimentation un peu plus riche qu'un chiot de grande race. Selon le caractère, la longueur du poil, la race influence la dépense énergétique. Aussi, à poids égal, un Dogue Allemand nécessite plus d'énergie qu'un Terre-Neuve.

Le poids
Un chien de petite race réclame plus de calories, par kg de poids corporel, qu'un chien de grande race.

L'âge
Selon sa taille et son âge un chiot a des besoins en protéines, minéraux et vitamines différents du chien adulte. Aussi l'apport énergétique pour un jeune chiot doit être 2 fois plus élevé que pour un chien adulte. Il faut savoir que la fin de la croissance pour un chiot de petite race se situe de 8 à 10 mois, et aux environs de 16 à 18 mois pour un chiot de grande race.

Le sexe
La femelle est moins exigeante que le mâle qui a plus tendance à prendre du poids, surtout s'il est castré.

L'individu
Comme chez l'homme, la dépense énergétique varie suivant chaque individu.

L'activité
Un chien qui se dépense beaucoup ou qui pratique une activité sportive régulière a des besoins énergétiques plus importants qu'un autre.

Les 10 commandements:

Le Professeur R. Wolter, de l'Ecole Nationale Vétérinaire de Maisons Alfort, s'est penché en 1985 sur les règles de base de l'alimentation canine. Il a ainsi édicté les "10 commandements" suivants :

1. Abreuvement :

L'abreuvement du chien doit être suffisant. Une eau potable, fraîche, renouvelée, sera laissée en libre-service au chien, sachant que sa consommation moyenne est de 60 ml par kilogramme de poids corporel et par jour, et qu'elle augmente chez le chiot, la chienne qui allaite, sous climat chaud et en période de travail.

2. Respect des transitions alimentaires :

Toute modification alimentaire doit se faire progressivement chez le chien, sur une semaine, afin de lui permettre de s'adapter aux plans gustatif, digestif et métabolique, et pour laisser le temps à sa microflore intestinale, beaucoup plus adaptée que celle de l'homme à ce que le chien mange, de se reconstituer spécifiquement pour digérer le nouvel aliment.

3. Des repas réguliers :

Le chien n'est heureux que s'il reçoit chaque jour à la même heure, au même endroit, dans la même gamelle, le même aliment. Le nombre de repas sera à adapter à l'état physiologique du chien, qui sera pesé régulièrement.

4. Contrôle des quantités d'aliment distribuées :

Calculées en fonction du besoin énergétique quotidien du chien et de la teneur en calories des aliments, les quantités distribuées chaque jour seront pesées régulièrement afin d'éviter toute dérive lente vers l'obésité. Elles seront adaptées à l'évolution du poids du chien.

5. Un régime équilibré :

Qu'il soit familial ou industriel, l'aliment doit renfermer tous les nutriments dont le chien a besoin, apportés en quantités satisfaisantes, et dans des proportions adaptées à son format (petit, moyen ou grand chien), à son état physiologique (entretien, reproduction, sport), à son âge (chiot, adulte mature, chien âgé), voire à son état physiologique.

6. Le choix de l'aliment :

Choisir d'alimenter son chien avec tel ou tel aliment n'est pas une décision anodine, et ce sont avant tout les critères d'équilibre nutritionnel qui doivent primer. Trois critères fondamentaux interviennent dans le choix du bon aliment pour un chien : son âge (chiot, adulte, adulte mature ou vieillissant), son niveau d'activité physique ou physiologique (actif, sportif, reproducteur), et son format (petit, moyen, grand).

7. Utilisation rationnelle de l'aliment :

En effet, la manière de donner compte autant que ce que l'on donne. C'est ainsi qu'en cas d'utilisation d'aliments industriels, il est essentiel de suivre convenablement le mode d'emploi du fabricant. En alimentation familiale, certaines expressions doivent être bannies, car nulles et non avenues chez le chien : "je le nourris comme moi-même", "il mange ce qu'il veut", "il ne veut que cela". Enfin, déchets de table, friandises, sucres, gâteaux, chocolat ne feront pas partie de l'alimentation d'un chien (il vaut mieux utiliser de petites croûtes de fromage par exemple).

8. Une hygiène satisfaisante :

Les aliments industriels offrent les meilleures garanties de salubrité hygiénique et, bien utilisés, ne présentent aucun risque d'intoxication alimentaire. Les boîtes entamées, les aliments frais ou décongelés seront conservés au froid, tandis que les croquettes seront maintenues dans leur sac refermé et dans un endroit sec. Si le chien ne finit pas son repas, les restes seront jetés et la gamelle nettoyée quotidiennement.

9. Contrôle des résultats individuels :

L'efficacité du rationnement et son adaptation doivent être contrôlées chez le chien sur la base d'éléments aussi simples que l'évolution de son poids, la qualité de son poil et de ses excréments, ou encore son appétit et son comportement au quotidien.

10. Recours au vétérinaire :

De par sa formation, le vétérinaire est aussi le diététicien du chien, que ce soit dans sa vie au quotidien ou lorsqu'il est malade. Pour manque d'appétit ou boulimie durables, amaigrissement ou alourdissement anormaux, diarrhées ou constipations persistantes, troubles physiques ou comportementaux préoccupants, et pour toutes les variations notables de la soif ou de l'appétit qui peuvent être des signes précurseurs d'une maladie générale méritant un examen approfondi.

 

Reconnaître un bon produit:

- la composition du produit au dos sac doit avoir comme premier ingrédient de la viande.

Il faut exclure tous les produits ayant comme ingrédients des sous-produits d'animaux ou lorsque les céréales sont en premier nommées, ainsi que les boîtes de conserves pour chien.